Carita Savolainen est une plasticienne d’origine finlandaise. Elle vit et travaille à Roquebrun mais elle a également séjourné à Helsinki et à Bruxelles. Le vernissage de son exposition l’Air de l’Arbre aura lieu le vendredi 27 septembre à 19 heures. Elle sera ensuite visible les jeudis, vendredis et samedis de 15 heures à 19 heures jusqu’au 2 novembre. Ne manquez cette plongée dans l’univers onirique de l’artiste.

Depuis ses études d’art (D.N.S.E.P.) aux Beaux-Arts de Montpellier et à l’Université Paul Valery elle s’est installée dans l’Hérault où elle a fondé sa vie et où elle a travaillé comme artiste, enseignante d’art, conceptrice et organisatrice pour l’association d’art contemporain à sa place. Elle expose régulièrement en France et à l’étranger son travail qui traduit sous diverses formes visuelles (dessin, peinture, photo, son, vidéo) son intérêt profond pour les éléments non immédiatement perceptibles de l’environnement naturel, social et géographique et leur lien avec l’identité de chacun. La frontière entre visible et invisible forme un point de départ d’un travail sur la perception, la mémoire et leur transmission.

Dans le travail sur le paysage exposé au château Vargoz on retrouve la présence de lieux qui sont habités en tant qu’éléments d’être, d’existence. Ces paysages trouvent leurs origines dans une distance géographique et temporelle. On n’y voit personne, on est projeté dans un espace animiste. Sa beauté apparente se mêle à l’inquiétude de la disparition qui devient omniprésente.

L’exposition L’Air de l’Arbre se construit autour d’un ensemble qui cherche à amener dans l’espace intérieur (personnel et architectural) des éléments perceptibles dans les paysages. Dans ces travaux qui comprennent essentiellement des peintures et dessins mais aussi quelques objets et une vidéo, on retrouve souvent la présence de l’eau, des reflets, des arbres, des branches… Comment on peut les approcher à partir de points de regard différents et comment les réalités multiples peuvent se refléter à travers eux, suivant où notre regard s’installe. Le déplacement dans l’espace se dessine abstraitement et graduellement en nous laissant percevoir ce que nous ne voyons pas immédiatement. Le travail de Carita Savolainen tend à interroger l’uniformité de notre regard en faisant apparaître la conscience des éléments.