L’hiver a été clément, doux, agréable…

Mais l’absence de pluie ces derniers mois a impacté les réserves d’eau et notamment la nappe Astienne, l’une des deux sources principales d’eau potable de la commune.

Les précipitations d’automne avait pourtant permis un rechargement partiel de cette nappe qui risque et ce malgré les dernières pluies, d’atteindre prématurément son seuil de vigilance.

Rappelons que cette nappe, qui s’étend sur 450 km², s’enfonce à jusqu’à -120 m près de la côte. En raison de sa profondeur, elle ne se recharge qu’en partie par l’infiltration des pluies aux endroits où elle affleure et n’est donc pas directement tributaire des précipitations (contrairement aux nappes phréatiques, très superficielles, dans lesquelles on utilise des puits). Par contre elle en dépend indirectement par le biais des prélèvements comme l’arrosage des jardins, l’irrigation, le remplissage des piscines, l’alimentation des campings, etc… qui augmentent significativement par temps chaud et sec. Associé à des vents forts, la sécheresse s’accentue, entraînant des pompages supplémentaires.

Il est donc fortement recommandé d’être d’ores et déjà vigilants sur les consommations d’eau.