Monsieur Kléber Mesquida, Président du Département, a visité la Cave coopérative de Sérignan accompagné par Monsieur le maire, Frédéric Lacas, ce vendredi 14 septembre. Monsieur Perez, maire de Vendres et Monsieur Claude Patin, maire-adjoint de Sauvian étaient également présents. Ce fut l’occasion de faire le tour avec le Président de la cave coopérative, Arnaud Lupia, de toutes les problématiques concernant la viticulture et de conforter les engagements de chacun.

C’est l’occasion aussi de revenir sur l’accompagnement et les investissements de la ville en faveur de l’agriculture, notamment la filière viticole, fortement implantée sur notre territoire.

L’activité agricole sur la commune de Sérignan revêt une importance toute particulière aussi la municipalité œuvre quotidiennement afin de proposer aux professionnels agricoles des outils, des conditions de travail confortables et des terres durablement cultivables.

Ainsi, en 2014, la ville a édifié à l’usage des seuls professionnels agricoles, une aire de lavage des machines à vendanger et des pulvérisateurs, en investissant près de 190 000 € H.T, dont 20% sont restés à la charge de la commune, soit 40 000€ HT, après la recherche de subventions. La ville propose donc aujourd’hui à moindre frais aux viticulteurs un outil de travail moderne, confortable et écologique (il préserve la qualité d’eau de l’Orb et lutte contre les pollutions diffuses et ponctuelles).

Parallèlement, la municipalité s’est engagée avec la cave coopérative, la Région, le Département, le soutien de la Chambre d’Agriculture et du syndicat mixte de la vallée de l’Orb et du Libron, dans la lutte contre la salinité des terres. Ce fléau s’amplifie depuis une vingtaine d’années et entraîne la disparition des vignes, l’abandon des terres cultivables et pèse sur l’économie locale. Pour ce faire, et au même titre que ses partenaires, quelques milliers d’euros (2 à 3 000€) ont été investis afin de réaliser des études relatives au diagnostic sur ce phénomène et aux solutions envisageables.

Par ailleurs, afin de lutter contre la désaffection progressive de projets agricoles sur les zones agricoles et naturelles au profit d’usages détournés (tels les terrains d’agrément qui altèrent l’avenir du terroir viticole en grande partie classé en « AOP Coteaux du Languedoc »), la commune de Sérignan, comme celles de Vendres et Sauvian, a approuvé le principe du lancement d’une étude préalable à la mise en œuvre d’un PAEN (périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains) sur ses coteaux, lequel est porté par le conseil départemental de l’Hérault.

Poursuivant ces mêmes objectifs, la commune assure une veille quotidienne et recense les constructions illégalement édifiées sur les terres agricoles et naturelles. Plus de 20 nouveaux dossiers sont transmis chaque année au Procureur de la République pour suite à donner. Les réponses ne sont hélas pas toujours aussi rapides qu’on le souhaiterait.

Enfin, à chacun de ses budgets, la commune s’acquitte de dépenses de fonctionnement afin d’entretenir les 123 km de chemins et de fossés ruraux. Cela se chiffre à 19 000€ TTC de débroussaillage par an, 7 000€ de travaux en régie de reprofilage de voirie au tractopelle ou avec la plaque vibrante, 3 700€ pour 35 tonnes d’enrobé à froid et 1 600€ pour 70 tonnes de grave. Ponctuellement, la commune assume des dépenses plus conséquentes. Par exemple en 2017, 7 000€ ont été alloués pour la réfection d’une partie du chemin de Saint Génies, de la traverse de Villeneuve, et de la traverse vers la Grande Maïre ainsi que 96 200 € HT de travaux engagés par l’Agglo au profit de la commune sur les voies d’accès à la STEP et 73 722 € HT sur le chemin de la Cave Boyère.

Au delà des encouragements nécessaires et des mots de soutien formulés par les uns ou les autres lors de visites ponctuelles à la cave coopérative, la ville accompagne par des actes, des réalisations et des budgets très concrets, depuis des années maintenant, ses viticulteurs et cultivateurs. Elle continuera à le faire à la hauteur de ses moyens.

Les cultivateurs sont aussi les garants de l’harmonie de notre campagne.